Devantle tribunal correctionnel, j'aime bien avoir les parties civiles avec moi, mais devant le premier ce n'est pas essentiel. Cela a un intĂ©rĂȘt surtout quand tu as des cas de violences, et qu'il en ressort des blessures/cicatrices, que tu peux montrer en direct.
Letribunal correctionnel peut statuer Ă juge unique pour les dĂ©lits les moins graves, punis de moins de 5 ans de prison : vols ; violences avec ITT > 8 jours ; infractions au Code de la route ; abandon de famille, etc. Le tribunal correctionnel est compĂ©tent en matiĂšre pĂ©nale, pour les infractions dâimportance moyenne : les dĂ©lits.
Presse OcĂ©an] Vingt-trois personnes ont Ă©tĂ© interpellĂ©es jeudi 5 dĂ©cembre Ă Nantes. Plusieurs dâentre elles ont reçu des convocations Ă comparaĂźtre devant le
Letribunal correctionnel peut ĂȘtre saisi par la citation Ă personne, effectuĂ©e par voie dâhuissier ou par convocation en justice. En application des articles 550 et suivants du Code de procĂ©dure pĂ©nale, la citation Ă©nonce le fait poursuivi et vise le texte de la loi qui le rĂ©prime, le tribunal saisi, le lieu, lâheure et la date de l
Sil s'agit d'un mineur ùgé d'au moins treize ans, le tribunal statue au préalable, aprÚs avoir entendu les réquisitions du procureur de la République et les observations du mineur et de son avocat, sur son placement ou son maintien en détention provisoire jusqu'à sa comparution soit devant le juge d'instruction spécialisé, soit devant le juge des enfants ou le juge des libertés et
Vay Tiá»n Nhanh Chá» Cáș§n Cmnd Nợ Xáș„u. Le procureur de la RĂ©publique peut dĂ©cider de poursuivre l'auteur prĂ©sumĂ© d'un dĂ©lit deux maniĂšres. Soit il lui fait remettre une convocation devant le Tribunal correctionnel, soit il le fait juger selon la procĂ©dure de comparution immĂ©diate. Vous pouvez ĂȘtre convoquĂ© soit Ă la fin d'une garde Ă vue, soit Ă l'issue du dĂ©ferrement, Ă la fin d'une mise en examen ou si vous recevez une citation directe. Il est Ă©galement possible que vous soyez convoquĂ© en cas d'Ă©chec d'une comparution sur reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ©. SommaireQuand pouvez vous ĂȘtre convoquĂ© au Tribunal correctionnel ?Combien de temps Ă l'avance devez vous ĂȘtre convoquĂ© ?Que juge le Tribunal Correctionnel ?Combien de juges y a t il ?Que risquez vous ?Comment se dĂ©roule une audience ?Pouvez vous ĂȘtre absent le jour de lâaudience ?Quel est le dĂ©lai pour faire appel dâun jugement ?Comment payer une amende au Tribunal correctionnel ?L'avocat est il obligatoire ? Quand pouvez vous ĂȘtre convoquĂ© au Tribunal correctionnel ? Il y a 5 moments oĂč vous pouvez ĂȘtre convoquĂ© devant le Tribunal. A la fin de votre garde Ă vue, par l'Officier de Police Judiciaire OPJ.On parle de convocation par officier de police judiciaire COPJ. A la fin de votre garde Ă vue vous ĂȘtes dĂ©fĂ©rĂ© devant le procureur. Il choisit de vous remettre une convocation devant le Tribunal. On parle alors de convocation par procĂšs verbal COPV.Il peut aussi choisir de vous faire juger immĂ©diatement. Il s'agit alors de la procĂ©dure de comparution immĂ©diate. Dans certains cas de figure aprĂšs un dĂ©ferrement peut se poser la question du contrĂŽle judiciaire ou de la dĂ©tention provisoire. A la fin d'une mise en examen, si le juge d'instruction considĂšre que les faits pour lesquels vous avez Ă©tĂ© mis en examen constituent un dĂ©lit, il vous renverra en correctionnelle On parle d'ordonnance de renvoi devant le Tribunal correctionnel. Lors d'une comparution sur reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ©, si vous avez refusĂ© la peine proposĂ©e ou si le juge a refusĂ© dâhomologuer votre peine. Enfin, la personne qui considĂšre qu'elle est victime d'un dĂ©lit peut vous faire citer devant le Tribunal. Elle vous fera remettre une citation directe par un huissier de Justice. Combien de temps Ă l'avance devez vous ĂȘtre convoquĂ© ? L'article 393 du code procĂ©dure pĂ©nale exige que vous soyez convoquĂ© au moins 10 jours avant la date de l'audience. Ce dĂ©lai est prĂ©vu pour que vous puissiez organiser votre dĂ©fense. Que juge le Tribunal Correctionnel ? Le tribunal correctionnel est compĂ©tent pour juger les dĂ©lits. Un dĂ©lit est uneâinfraction que la loi punit d'une peine d'emprisonnement ou d'une peine d'amende supĂ©rieure ou Ă©gale Ă âŹ. Combien de juges y a t il ? Selon les cas le Tribunal sera composĂ© dâun seul juge ou de trois. Dans le premier cas on dit quâil statue Ă juge unique, dans lâautre on parle de formation collĂ©giale . Les cas oĂč le Tribunal est composĂ© dâun seul juge sont Ă©numĂ©rĂ©s Ă lâarticle 398-1 du Code de procĂ©dure pĂ©nale. Cet article donne la liste des dĂ©lits pour lesquels le Tribunal statuera Ă juge unique. Que risquez vous ? Le maximum des peines pouvant ĂȘtre prononcĂ©es est de 10 ans dâemprisonnement. Les peines doublant en cas de rĂ©cidive, le tribunal peut condamner Ă un maximum de 20 ans de prison. Le Tribunal peut aussi prononcer des peines alternatives Ă l'emprisonnement. On peut citer par exemple les amendes, les jours amendes, le travail d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Comment se dĂ©roule une audience ? Si vous ĂȘtes convoquĂ©, vous devez arriver avec une piĂšce dâidentitĂ©. Les audiences correctionnelles se tiennent au Tribunal de Grande Instance. DĂšs votre arrivĂ©e, il faut signaler votre prĂ©sence Ă lâhuissier. Au dĂ©but de lâaudience le PrĂ©sident vĂ©rifie lâidentitĂ© du prĂ©venu. Il procĂ©dera au rappel des faits puis interrogera le prĂ©venu et, si il y en a une, la partie civile. La partie civile est la victime qui demande des dommages-intĂ©rĂȘts. Une fois lâinstruction du dossier terminĂ©e, ce sera Ă lâavocat de la partie civile de plaider. Ensuite ce sera le procureur de la RĂ©publique qui prendra des rĂ©quisitions. Enfin ce sera Ă lâavocat de la DĂ©fense de plaider. Pour terminer il sera demandĂ© au prĂ©venu s'il souhaite ajouter quelque chose que son avocat nâaurait pas dit. Lâavocat de la partie civile plaidera pour dĂ©montrer que la culpabilitĂ© du prĂ©venu est acquise et demander des dommages intĂ©rĂȘts. En aucun cas il ne peut demander une peine. Seul le ministĂšre public le procureur peut demander une peine dans ses rĂ©quisitions. Selon les cas la dĂ©cision du Tribunal peut ĂȘtre rendue le jour mĂȘme ou Ă une date ultĂ©rieure . Les audiences sont publiques. Parfois le Tribunal statue Ă huis clos, on parle alors de chambre du conseil. Câest par exemple le cas pour les demandes dâeffacement du casier judiciaire. Pouvez vous ĂȘtre absent le jour de lâaudience ? Il est juridiquement possible de ne pas vous prĂ©senter si votre avocat est prĂ©sent Ă lâaudience. Dans ces cas lĂ il est nĂ©cessaire de donner Ă votre avocat un pouvoir spĂ©cial. Il s'agit d'une lettre par laquelle vous demandez au PrĂ©sident du Tribunal Ă ĂȘtre jugĂ© en votre absence. Il est conseillĂ© de prĂ©ciser dans la lettre les motifs pour lesquels vous nâĂȘtes pas prĂ©sent le jour de l'audience. Hormis des cas de force majeure, comme la maladie ou une grĂšve des transports, il est vivement recommandĂ© de se prĂ©senter. Quel est le dĂ©lai pour faire appel dâun jugement ? Le dĂ©lai pour faire appel de la condamnation pĂ©nale et/ou civile est de 10 jours. Comment payer une amende au Tribunal correctionnel ? Lâarticle 707-2 du Code de procĂ©dure pĂ©nale dispose que si la personne condamnĂ©e rĂšgle les droits fixe de procĂ©dure et/ ou son amende dans un dĂ©lai de 30 jours elle bĂ©nĂ©ficier dâune rĂ©duction de 20%. Le montant total de cette rĂ©duction ne peut excĂ©der 1500 euros. Le droits fixe de procĂ©dure est une somme que toute personne condamnĂ©e doit montant est prĂ©vu par l'article 1018A du Code gĂ©nĂ©ral des matiĂ©re correctionnelle il est de 127 euros, Ă l'exception de la conduite sous stupĂ©fiants oĂč il est majorĂ© de 210 euros. Cette somme couvre les frais d'analyse biologiques. Ainsi, si vous avez renoncĂ© Ă faire appel vous pouvez acquitter ces sommes auprĂšs du bureau de lâexĂ©cution BEX qui se situe dans chaque tribunal de grande instance. L'avocat est il obligatoire ? Avoir un avocat au Tribunal correctionnel n'est en aucun cas une obligation. Cependant, il est vivement conseillĂ© de se faire dĂ©fendre par un professionnel du droit puisque toute personne qui y comparait risque, par dĂ©finition, une peine de prison. MaĂźtre TESSIER est avocat pĂ©naliste. Il intervient devant les juridictions pĂ©nales depuis 2009. Ayant plaidĂ© Ă de nombreuses audiences, il a lâexpĂ©rience requise pour dĂ©fendre vos intĂ©rĂȘts, que vous soyez poursuivi ou partie civile. Vous pouvez prendre contact par mail ou tĂ©lĂ©phone. Les consultations ont lieu exclusivement sur rendez-vous. Le cabinet d'avocats est situĂ© dans le 5Ă©me arrondissement de Paris.
ChronoLĂ©gi Section 8 De la comparution sur reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ© Articles 495-7 Ă 495-16 »Version Ă la date format JJ/MM/AAAAou duCode de procĂ©dure pĂ©naleVersion en vigueur au 25 octobre 2018Masquer les articles et les sections abrogĂ©sPour tous les dĂ©lits, Ă l'exception de ceux mentionnĂ©s Ă l'article 495-16 et des dĂ©lits d'atteintes volontaires et involontaires Ă l'intĂ©gritĂ© des personnes et d'agressions sexuelles prĂ©vus aux articles 222-9 Ă 222-31-2 du code pĂ©nal lorsqu'ils sont punis d'une peine d'emprisonnement d'une durĂ©e supĂ©rieure Ă cinq ans, le procureur de la RĂ©publique peut, d'office ou Ă la demande de l'intĂ©ressĂ© ou de son avocat, recourir Ă la procĂ©dure de comparution sur reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ© conformĂ©ment aux dispositions de la prĂ©sente section Ă l'Ă©gard de toute personne convoquĂ©e Ă cette fin ou dĂ©fĂ©rĂ©e devant lui en application de l'article 393 du prĂ©sent code, lorsque cette personne reconnaĂźt les faits qui lui sont procureur de la RĂ©publique peut proposer Ă la personne d'exĂ©cuter une ou plusieurs des peines principales ou complĂ©mentaires encourues ; la nature et le quantum de la ou des peines sont dĂ©terminĂ©s conformĂ©ment aux articles 130-1 et 132-1 du code pĂ©nal. Lorsqu'est proposĂ©e une peine d'emprisonnement, sa durĂ©e ne peut ĂȘtre supĂ©rieure Ă un an ni excĂ©der la moitiĂ© de la peine d'emprisonnement encourue. Le procureur peut proposer qu'elle soit assortie en tout ou partie du sursis. Il peut Ă©galement proposer qu'elle fasse l'objet d'une des mesures d'amĂ©nagement Ă©numĂ©rĂ©es par l'article 712-6. Si le procureur de la RĂ©publique propose une peine d'emprisonnement ferme, il prĂ©cise Ă la personne s'il entend que cette peine soit immĂ©diatement mise Ă exĂ©cution ou si la personne sera convoquĂ©e devant le juge de l'application des peines pour que soient dĂ©terminĂ©es les modalitĂ©s de son exĂ©cution, notamment la semi-libertĂ©, le placement Ă l'extĂ©rieur ou le placement sous surveillance Ă©lectronique. Lorsqu'est proposĂ©e une peine d'amende, son montant ne peut ĂȘtre supĂ©rieur Ă celui de l'amende encourue. Elle peut ĂȘtre assortie du sursis. Les dĂ©clarations par lesquelles la personne reconnaĂźt les faits qui lui sont reprochĂ©s sont recueillies, et la proposition de peine est faite par le procureur de la RĂ©publique, en prĂ©sence de l'avocat de l'intĂ©ressĂ© choisi par lui ou, Ă sa demande, dĂ©signĂ© par le bĂątonnier de l'ordre des avocats, l'intĂ©ressĂ© Ă©tant informĂ© que les frais seront Ă sa charge sauf s'il remplit les conditions d'accĂšs Ă l'aide juridictionnelle. La personne ne peut renoncer Ă son droit d'ĂȘtre assistĂ©e par un avocat. L'avocat doit pouvoir consulter sur-le-champ le dossier. La personne peut librement s'entretenir avec son avocat, hors la prĂ©sence du procureur de la RĂ©publique, avant de faire connaĂźtre sa dĂ©cision. Elle est avisĂ©e par le procureur de la RĂ©publique qu'elle peut demander Ă disposer d'un dĂ©lai de dix jours avant de faire connaĂźtre si elle accepte ou si elle refuse la ou les peines en prĂ©sence de son avocat, la personne accepte la ou les peines proposĂ©es, elle est aussitĂŽt prĂ©sentĂ©e devant le prĂ©sident du tribunal de grande instance ou le juge dĂ©lĂ©guĂ© par lui, saisi par le procureur de la RĂ©publique d'une requĂȘte en homologation. Si la personne n'est pas dĂ©tenue, elle peut ĂȘtre convoquĂ©e devant le prĂ©sident du tribunal de grande instance ou le juge dĂ©lĂ©guĂ© par lui dans un dĂ©lai infĂ©rieur ou Ă©gal Ă un mois. Le prĂ©sident du tribunal de grande instance ou le juge dĂ©lĂ©guĂ© par lui entend la personne et son avocat. AprĂšs avoir vĂ©rifiĂ© la rĂ©alitĂ© des faits et leur qualification juridique, il peut dĂ©cider d'homologuer les peines proposĂ©es par le procureur de la RĂ©publique. Il statue le jour mĂȘme par ordonnance motivĂ©e. La procĂ©dure prĂ©vue par le prĂ©sent alinĂ©a se dĂ©roule en audience publique ; la prĂ©sence du procureur de la RĂ©publique Ă cette audience n'est pas la personne demande Ă bĂ©nĂ©ficier, avant de se prononcer sur la proposition faite par le procureur de la RĂ©publique, du dĂ©lai prĂ©vu au dernier alinĂ©a de l'article 495-8, le procureur de la RĂ©publique peut la prĂ©senter devant le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention pour que celui-ci ordonne son placement sous contrĂŽle judiciaire, Ă l'assignation Ă rĂ©sidence avec surveillance Ă©lectronique ou, Ă titre exceptionnel et si l'une des peines proposĂ©es est Ă©gale ou supĂ©rieure Ă deux mois d'emprisonnement ferme et que le procureur de la RĂ©publique a proposĂ© sa mise Ă exĂ©cution immĂ©diate, son placement en dĂ©tention provisoire, selon les modalitĂ©s prĂ©vues par l'avant-dernier alinĂ©a de l'article 394 ou les articles 395 et 396, jusqu'Ă ce qu'elle comparaisse de nouveau devant le procureur de la RĂ©publique. Cette nouvelle comparution doit intervenir dans un dĂ©lai compris entre dix et vingt jours Ă compter de la dĂ©cision du juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention. A dĂ©faut, il est mis fin au contrĂŽle judiciaire, Ă l'assignation Ă rĂ©sidence avec surveillance Ă©lectronique ou Ă la dĂ©tention provisoire de l'intĂ©ressĂ© si l'une de ces mesures a Ă©tĂ© prise. L'ordonnance par laquelle le prĂ©sident du tribunal de grande instance ou le juge dĂ©lĂ©guĂ© par lui dĂ©cide d'homologuer la ou les peines proposĂ©es est motivĂ©e par les constatations, d'une part, que la personne, en prĂ©sence de son avocat, reconnaĂźt les faits qui lui sont reprochĂ©s et accepte la ou les peines proposĂ©es par le procureur de la RĂ©publique, d'autre part, que cette ou ces peines sont justifiĂ©es au regard des circonstances de l'infraction et de la personnalitĂ© de son auteur. L'ordonnance a les effets d'un jugement de condamnation. Elle est immĂ©diatement exĂ©cutoire. Lorsque la peine homologuĂ©e est une peine d'emprisonnement ferme, la personne est, selon les distinctions prĂ©vues au deuxiĂšme alinĂ©a de l'article 495-8, soit immĂ©diatement incarcĂ©rĂ©e en maison d'arrĂȘt, soit convoquĂ©e devant le juge de l'application des peines, Ă qui l'ordonnance est alors transmise sans dĂ©lai. Dans tous les cas, elle peut faire l'objet d'un appel de la part du condamnĂ©, conformĂ©ment aux dispositions des articles 498, 500, 502 et 505. Le ministĂšre public peut faire appel Ă titre incident dans les mĂȘmes conditions. A dĂ©faut, elle a les effets d'un jugement passĂ© en force de chose jugĂ©e. Lorsque la personne dĂ©clare ne pas accepter la ou les peines proposĂ©es ou que le prĂ©sident du tribunal de grande instance ou son dĂ©lĂ©guĂ© rend une ordonnance de refus d'homologation, le procureur de la RĂ©publique saisit, sauf Ă©lĂ©ment nouveau, le tribunal correctionnel selon l'une des procĂ©dures prĂ©vues par l'article 388 ou requiert l'ouverture d'une information. Lorsque la personne avait Ă©tĂ© dĂ©fĂ©rĂ©e devant lui en application des dispositions de l'article 393, le procureur de la RĂ©publique peut la retenir jusqu'Ă sa comparution devant le tribunal correctionnel ou le juge d'instruction, qui doit avoir lieu le jour mĂȘme, conformĂ©ment aux dispositions de l'article 395 ; si la rĂ©union du tribunal n'est pas possible le jour mĂȘme, il est fait application des dispositions de l'article 396. Les dispositions du prĂ©sent alinĂ©a sont applicables y compris si la personne avait demandĂ© Ă bĂ©nĂ©ficier d'un dĂ©lai et avait Ă©tĂ© placĂ©e en dĂ©tention provisoire en application des dispositions des articles 495-8 et 495-10. Lorsque la victime de l'infraction est identifiĂ©e, elle est informĂ©e sans dĂ©lai, par tout moyen, de cette procĂ©dure. Elle est invitĂ©e Ă comparaĂźtre en mĂȘme temps que l'auteur des faits, accompagnĂ©e le cas Ă©chĂ©ant de son avocat, devant le prĂ©sident du tribunal de grande instance ou le juge dĂ©lĂ©guĂ© par lui pour se constituer partie civile et demander rĂ©paration de son prĂ©judice. Le prĂ©sident du tribunal de grande instance ou le juge dĂ©lĂ©guĂ© par lui statue sur cette demande, mĂȘme dans le cas oĂč la partie civile n'a pas comparu Ă l'audience, en application de l'article 420-1. La partie civile peut faire appel de l'ordonnance conformĂ©ment aux dispositions des articles 498 et 500. Si la victime n'a pu exercer le droit prĂ©vu Ă l'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent, le procureur de la RĂ©publique doit l'informer de son droit de lui demander de citer l'auteur des faits Ă une audience du tribunal correctionnel statuant conformĂ©ment aux dispositions du quatriĂšme alinĂ©a de l'article 464, dont elle sera avisĂ©e de la date, pour lui permettre de se constituer partie civile. Le tribunal statue alors sur les seuls intĂ©rĂȘts civils, au vu du dossier de la procĂ©dure qui est versĂ© au dĂ©bat. A peine de nullitĂ© de la procĂ©dure, il est dressĂ© procĂšs-verbal des formalitĂ©s accomplies en application des articles 495-8 Ă 495-13. Lorsque la personne n'a pas acceptĂ© la ou les peines proposĂ©es ou lorsque le prĂ©sident du tribunal de grande instance ou le juge dĂ©lĂ©guĂ© par lui n'a pas homologuĂ© la proposition du procureur de la RĂ©publique, le procĂšs-verbal ne peut ĂȘtre transmis Ă la juridiction d'instruction ou de jugement, et ni le ministĂšre public ni les parties ne peuvent faire Ă©tat devant cette juridiction des dĂ©clarations faites ou des documents remis au cours de la prĂ©venu qui a fait l'objet, pour l'un des dĂ©lits mentionnĂ©s Ă l'article 495-7, d'une citation directe ou d'une convocation en justice en application des dispositions des articles 390 ou 390-1 peut, soit lui-mĂȘme, soit par l'intermĂ©diaire de son avocat, indiquer par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception adressĂ©e au procureur de la RĂ©publique qu'il reconnaĂźt les faits qui lui sont reprochĂ©s et demander l'application de la procĂ©dure prĂ©vue par la prĂ©sente section. Dans ce cas, le procureur de la RĂ©publique peut, s'il l'estime opportun, procĂ©der conformĂ©ment aux dispositions des articles 495-8 et suivants, aprĂšs avoir convoquĂ© le prĂ©venu et son avocat ainsi que, le cas Ă©chĂ©ant, la victime. La citation directe ou la convocation en justice sont alors caduques, sauf si la personne refuse d'accepter les peines proposĂ©es ou si le prĂ©sident du tribunal de grande instance ou le juge dĂ©lĂ©guĂ© par lui refuse de les homologuer lorsque l'un ou l'autre de ces refus intervient plus de dix jours avant la date de l'audience devant le tribunal correctionnel mentionnĂ©e dans l'acte de poursuite initial. Le procureur de la RĂ©publique, lorsqu'il dĂ©cide de ne pas faire application des dispositions des articles 495-8 et suivants, n'est pas tenu d'en aviser le prĂ©venu ou son avocat. Les dispositions du prĂ©sent article ne sont pas applicables aux personnes renvoyĂ©es devant le tribunal correctionnel par le juge d' mise en Ćuvre de la procĂ©dure prĂ©vue par la prĂ©sente section n'interdit pas au procureur de la RĂ©publique de procĂ©der simultanĂ©ment Ă une convocation en justice en application de l'article 390-1. La saisine du tribunal rĂ©sultant de cette convocation en justice est caduque si la personne accepte la ou les peines proposĂ©es et que celles-ci font l'objet d'une ordonnance d' dispositions de la prĂ©sente section ne sont applicables ni aux mineurs de dix-huit ans ni en matiĂšre de dĂ©lits de presse, de dĂ©lits d'homicides involontaires ou de dĂ©lits politiques.
ï»żĂ la fin de la garde Ă vue, le procureur de la RĂ©publique fait comparaĂźtre le prĂ©venu titleContent devant faits reprochĂ©s lui sont notifiĂ©s titleContent. Puis le prĂ©venu est informĂ© de son droit de faire des dĂ©clarations, de rĂ©pondre aux questions qui lui sont posĂ©es ou de se prĂ©venu a le droit Ă l'assistance d'un interprĂšte s'il ne comprend pas le prĂ©venu peut ĂȘtre assistĂ© par un avocat de son choix. Cet avocat peut aussi ĂȘtre dĂ©signĂ© d'office par le bĂątonnier titleContent de l'ordre des avocats. S'il n'a pas suffisamment de ressources pour rĂ©munĂ©rer l'avocat, il peut demander Ă bĂ©nĂ©ficier de l'aide peut consulter immĂ©diatement le dossier. Si le prĂ©venu n'a pas d'avocat, il peut consulter lui-mĂȘme le procĂšs verbal qui contient notamment la date, l'heure et le lieu du futur procĂšs est rĂ©digĂ©. La notification au prĂ©venu de sa convocation Ă ce procĂšs est mentionnĂ©e au procĂšs-verbal et vaut citation la fin de l'audition, le procureur remet au prĂ©venu une copie de ce prĂ©venu doit ĂȘtre informĂ© qu'il doit se prĂ©senter au procĂšs avec des justificatifs de ses revenus et son avis d'imposition ou de l'attente de son procĂšs, le prĂ©venu peut ĂȘtre placĂ© sous contrĂŽle judiciaire ou sous assignation Ă rĂ©sidence avec surveillance Ă©lectronique. Ces mesures sont dĂ©cidĂ©es par le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention, Ă la demande du procureur de la juge prend sa dĂ©cision aprĂšs une audience en huis clos procureur doit aussi informer par tout moyen la victime de la date, de l'heure et du lieu de l'audience.
Quel rĂŽle peut jouer un avocat dans une convocation devant le tribunal correctionnel ? MĂȘme si elle nâest pas obligatoire, lâassistance dâun avocat est indispensable dans une procĂ©dure devant le tribunal correctionnel. En effet, lors des audiences aussi bien les juges, le procureur que les avocats de la victime ou de lâauteur prĂ©sumĂ© de lâinfraction poseront des questions afin dâĂ©tablir la rĂ©alitĂ© des faits. Il est clair dans ce cas que sans lâintervention dâun avocat, les dĂ©bats ne seront pas Ă©quilibrĂ©s dans la mesure oĂč la victime ou lâauteur de lâinfraction ne dispose pas des connaissances nĂ©cessaires pour rĂ©pondre aux questions. MaĂźtre Xavier Bervard Heintz est un spĂ©cialiste en droit pĂ©nal qui peut vous assister et reprĂ©senter si vous recevez une convocation Ă comparaĂźtre devant le tribunal correctionnel. Quelles sont les peines encourues devant le tribunal correctionnel ? Ă lâissu dâun procĂšs devant le tribunal correctionnel, la personne reconnue coupable des faits qui lui sont reprochĂ©s encourt diffĂ©rents types de peines. Ainsi, il peut lui ĂȘtre appliquĂ© une peine dâemprisonnement ferme. Selon la gravitĂ© de lâinfraction, ladite peine peut ĂȘtre assortie soit partiellement ou totalement du sursis pouvant aller de 6 mois Ă 10 ans. Lâauteur reconnu coupable peut se voir appliquer une peine privative de droit par le tribunal correctionnel. Câest le cas notamment de lâannulation du permis de conduire, de la suspension du permis de conduire de certains vĂ©hicules pour une durĂ©e allant de 3 ans Ă 10 ans, dâun travail dâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral de 40 Ă 240 heures ou encore de lâinterdiction dâexercer une profession pour une durĂ©e de 5 ans ou plus. Une amende dont le montant peut varier en fonction du dĂ©lit, mais supĂ©rieure Ă 3750 euros peut Ă©galement ĂȘtre appliquĂ©e comme peine devant le tribunal correctionnel. Enfin, des peines dites complĂ©mentaires peuvent ĂȘtre prononcĂ©es par les juges de ce tribunal. Ainsi, ils peuvent prononcer la publication de la dĂ©cision dans la presse ou encore lâobligation de suivre des soins.
Consultation et copie du dossier Les avocats du prĂ©venu et de la victime peuvent consulter le dossier au tribunal. Cette consultation peut se faire dĂšs que le prĂ©venu est citĂ© Ă comparaĂźtre ou dans les 2 mois aprĂšs la notification de sa convocation par le procureur de la RĂ©publique. Les parties ou leurs avocats peuvent se faire dĂ©livrer une copie des piĂšces du dossier sous forme papier ou numĂ©risĂ©e. La dĂ©livrance se fait dans le mois qui suit la demande. La premiĂšre copie est dĂ©livrĂ©e gratuitement. Demande d'actes d'enquĂȘte Avant le procĂšs, les parties ou leurs avocats peuvent demander la rĂ©alisation d'actes d'enquĂȘte qui leur paraissent utiles Ă la recherche de la vĂ©ritĂ©. Par exemple, le prĂ©venu d'un dĂ©lit de fuite peut demander l'exploitation de ses donnĂ©es tĂ©lĂ©phoniques pour montrer qu'il n'Ă©tait pas Ă l'endroit du dĂ©lit au moment oĂč il a Ă©tĂ© commis. Cette demande doit ĂȘtre adressĂ©e au greffe du tribunal correctionnel avant l'audience, par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception. Elle peut Ă©galement ĂȘtre remise au greffe contre la dĂ©livrance d'un reçu. Le prĂ©sident du tribunal se prononce sur la requĂȘte aprĂšs avoir demandĂ© l'avis du procureur. Il peut ordonner la rĂ©alisation de ces actes si ceux-ci sont justifiĂ©s et rĂ©alisables avant la date de l'audience. Dans ce cas, les nouveaux Ă©lĂ©ments sont joints au dossier et mis Ă la disposition des parties ou de leurs avocats. Si le prĂ©venu ou la victime doivent ĂȘtre Ă nouveau entendus par la police ou la gendarmerie, ils ont le droit d'ĂȘtre assistĂ©s par leur avocat. L'avocat est alors convoquĂ© au plus tard 5 jours ouvrables avant l'audition. Il a accĂšs au dossier au plus tard 4 jours ouvrables avant cette date. Ă noteren cas de citation ou de convocation par le procureur de la RĂ©publique,les parties ou leurs avocats peuvent faire une demande d'acte d'enquĂȘte. Elle doit ĂȘtre faite par Ă©crit adressĂ© au tribunal. Elle peut ĂȘtre dĂ©posĂ©e Ă tout moment au cours des dĂ©bats. DĂ©marches de la victime Lorsque le procureur de la RĂ©publique engage des poursuites suite Ă une infraction, la victime est informĂ©e de la date du procĂšs par un avis d'audience. La victime n'est pas obligĂ©e d'ĂȘtre reprĂ©sentĂ©e par un avocat. La victime peut se constituer partie civile pour demander la rĂ©paration de son prĂ©judice. Cette demande se fait par Ă©crit au moment oĂč elle porte plainte et jusqu'Ă l'audience. La partie civile peut aussi faire une demande pendant l'audience, avant que le ministĂšre public fasse ses rĂ©quisitions. Cette rĂ©paration se fait par la condamnation du prĂ©venu Ă verser des dommages intĂ©rĂȘts. Si ses ressources ne lui permettent pas de rĂ©munĂ©rer l'avocat et/ou les experts, elle peut demander Ă bĂ©nĂ©ficier de l'aide juridictionnelle. Regroupement de plusieurs affaires Ă la mĂȘme audience En cas de comparution immĂ©diate ou Ă dĂ©lai diffĂ©rĂ© ou de convocation par procĂšs-verbal, le procureur peut dĂ©cider de joindre Ă l'affaire en cours d'autres dossiers oĂč le prĂ©venu est dĂ©jĂ poursuivi. Cette dĂ©cision est prise pour que les affaires soient examinĂ©es Ă la mĂȘme audience. Les affaires jointes doivent concernĂ©es des dĂ©lits. Le prĂ©venu doit avoir dĂ©jĂ fait l'objet d'une des mesures suivantes Convocation par procĂšs-verbal ou par officier de police judiciaire Convocation en vue d'une comparution sur reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ© Citation directe Ordonnance pĂ©nale Ordonnance de renvoi du juge d'instruction Le procureur de la RĂ©publique doit prendre cette dĂ©cision au moins 10 jours avant la date de l'audience, sauf en cas de comparution immĂ©diate. Il doit en informer le plus tĂŽt possible le prĂ©venu et son avocat. Il doit indiquer l'accomplissement de ces formalitĂ©s au procĂšs-verbal de convocation. Sinon, la procĂ©dure peut ĂȘtre annulĂ©e pour ce motif.
convocation en justice devant le tribunal correctionnel